Hugh Laurie a le mal du pays
Publié le 6 avril 2009
Forcément, l’acteur a le mal du pays. Il a confié à TV mag : "Si enchanteresse soit-elle, Los Angeles a des aspects inquiétants. Son immensité. La proximité du désert - on sent qu'à la moindre occasion, le sable pourrait tout envahir en moins de quarante-huit heures. Et les murs des maisons sont si minces ! Bref, l'Angleterre me manque, ma femme, mes enfants, la nature, l'humidité, les maisons de pierre... Vous ne me croirez sans doute pas, mais j'ai accroché des drapeaux britanniques chez moi, dont un immense dans le garage. Jamais je ne me serais cru capable de faire une chose aussi ridicule".
Il poursuit : "Au départ, je pensais ne tourner qu'un épisode. J'étais à mille lieux d'imaginer qu'il y en aurait un deuxième, puis un troisième... Voilà cinq ans que j'y suis et je ne peux toujours pas le croire. Je viens seulement d'acheter une maison."
Pour son personnage, Hugh Laurie s’est exilé pour les Etats-Unis et a du renoncer à son accent british : "L'accent reste de loin la partie la plus difficile, même après cinq ans de tournage. Parler américain quatorze ou quinze heures par jour relève parfois du supplice. Mais il faut croire que j'aime ça."