Michael Jackson : le point sur l'enquête
Publié le 31 juillet 2009
Le chanteur ne voulait pas que les employés passent sans arrêt dans sa chambre et allait donc dans celle de son médecin lorsqu’il voulait recevoir une dose de Propofol pour dormir. Le Dr Murray arrivait tous les soirs entre 21h et 21h 30 et quittait le domicile du chanteur le lendemain matin après lui avoir monté son petit déjeuner.
Il se trouvait donc dans le lit de Murray au moment de son décès. Une dose d’anesthésiant lui aurait été administrée par intraveineuse plusieurs heures avant sa mort. Pendant ce temps-là, le médecin aurait quitté la pièce et se serait même assoupi. Des bouteilles d’oxygènes et le matériel nécessaire pour les intraveineuses ont été trouvés lors de la perquisition. Le médecin a avoué lors de son interrogatoire qu'il cachait des médicaments dans un placard de sa chambre.
Les policiers travaillent désormais sur une nouvelle théorie : en trouvant Michael Jackson en détresse ou même déjà mort à 9 heures du matin le 25 juin dernier, le médecin aurait appelé deux de ses employées à son cabinet de Houston.
Les jeunes femmes, deux sœurs, se seraient rendues à sa demande dans un garde-meuble loué par ses soins depuis le 1er avril dernier pour retirer certains cartons. Leur témoignage divergent sur ce point. Si toutes deux affirment ne pas avoir été appelées par le médecin, l’une affirme avoir retiré une boite de seringues usagées et l’autre prétend que ce n’était qu’une chaise.
La police cherche également à savoir si le médecin se faisait livrer du Propofol dans son bureau de Houston.
Le Dr Conrad Murray apparaît comme un personnage trouble depuis le début de l’affaire. Comme son plus illustre patient, il est criblé de dettes. Il doit 780.000 dollars de matériel médical, pension alimentaire et prêt immobilier. Michael Jackson le rémunérait 150 000 dollars par mois.
Les résultats définitifs de l’autopsie, qui devaient être connus cette semaine, ont encore été repoussés à la semaine prochaine.