Kelly Bochenko, Miss Paris : "Je suis devenue une traînée"
Publié le 4 janvier 2010
Elle déclare dans Le Parisien : "La destitution, je m'en fiche. Je suis devenue une traînée. Découvrir que des gens qui me connaissent depuis des années, dans ma famille, des amis, me tournent le dos...".
La jeune femme revient sur les circonstances scabreuses dans lesquelles ont été prises les fameuses photos : "J'avais 19 ans, je me faisais un book pour du mannequinat. Un copain plus âgé que je voyais de temps en temps voulait se lancer dans la photo. Au début il a fait des portraits, dans son appartement qui lui servait de studio. La séance a basculé, il m'a mis une pression psychologique énorme pour qu'on continue, que je me déshabille. Je crois même que j'étais encore vierge. Je n'ai jamais vu ces photos ensuite".
Et le moins que l’on puisse dire c’est que Kelly Bochenko est plutôt pessimiste sur son venir : "Je me fais lapider en place publique, on oublie que c'est moi la victime. (...) Ma vie est foutue. Je vais traîner ça, à moins de changer de nom. Je suis perdue".
Geneviève de Fontenday s’est montrée impitoyable dans une interview au journal Suisse Le Matin : "C’est quand même elle qui a écarté les cuisses ! Bon, on ne va pas s’apitoyer sur son sort ! (…) Moi, avec mes 77 ans, j’ai passé un quart de siècle avec Louis de Fontenay, jamais il ne m’a demandé d’écarter les cuisses pour me photographier. C’est un manque de dignité, un manque de respect de soi-même."